Le plastique est le mauvais élève de l’environnement. Mais saviez-vous qu’il est de loin l’emballage le plus respectueux en matière d’émission carbone pour les utilisations alimentaires prêtes à l’emploi ?
Les alternatives telles que les récipients en verre ou les boîtes métalliques consomment en effet plus d’énergie pour leur fabrication, pour leur transport à vide et elles ajoutent également un poids important au produit transporté, ce qui augmente l’empreinte carbone du produit fini.
Chez Quinola, nous proposons des solutions prêtes-à-manger. Nos quinoas express et produits pour enfants sont sains, rapides à préparer et justes pour nos agriculteurs. Mais ils sont aussi très efficaces en ce qui concerne l’énergie utilisée pour leur cuisson. Imaginez 4000 casseroles d’eau pour bouillir 4000 repas avec une cuisson entre 10 et 20 minutes selon le quinoa. Avec nos solutions express ces 4000 sachets sont cuits dans une seule production, ce qui permet une économie d’énergie non négligeable.
Mais nous le savons ces solutions ne sont pas à 100% durables, puisqu’elles sont vendues dans un emballage en plastique qui n’est pas recyclable. Et c’est bien cela le problème du plastique, la pollution qu’il entraîne en étant que peu ou pas recyclé.
Le saviez-vous ? En théorie, tous les matériaux peuvent être recyclés, mais c’est le coût du recyclage par rapport à la valeur du matériau recyclé qui détermine s’ils le sont ou non.
C’est pourquoi nous nous sommes engagés à compenser l’empreinte plastique de tous nos emballages.
Nous travaillons aux côtés de Repurpose sur un projet à Maharashtra en Inde. C’est ici que des recycleurs improvisés fouillent les déchets des rues et les décharges municipales pour trouver tout ce qui vaut la peine d’être recyclé. Trouver de l’aluminium serait comme trouver un diamant. Les déchets plastiques, quant à eux, n’ayant aucune valeur marchande ne sont pas collectés et sont simplement laissés à l’abandon dans la nature, ou sont brûlés, produisant ainsi des fumées toxiques.
Le financement de ce programme permet de créer un marché pour les déchets plastiques à faibles valeurs. Ces déchets sont collectés et ensuite envoyés aux cimenteries locales. Ils sont alors utilisés comme combustible pour fabriquer du ciment qui, en tant qu’industrie représente près de 8 % des émissions mondiales de carbone.
Non seulement cette solution de conversion des déchets en énergie est propre, puisqu’ils sont brûlés dans des fours fermés, mais elle évite également la combustion de charbon à coke, le combustible généralement utilisé pour fabriquer du ciment, qui est l’un des plus polluants de la planète.
Ainsi grâce à ce projet nous luttons pour réduire la pollution plastique, limiter l’empreinte carbone de l’une des industries les plus destructrices de la planète, et permettons de fournir un revenu supplémentaire aux travailleurs improvisés du secteur des déchets.
Pour en savoir plus sur l’organisation qui gère ce projet en Inde, visitez le site : http://www.carpeindia.org